Plusieurs cimetières ont enlevé leurs barrières ; serait-ce pour démonter qu’il y a peu de chance déchapper à la grande faucheuse, comme on disait jadis!
Une visite dans plusieurs cimetières nous indique des rues, des boulevards et des avenues qui sillonnent à leurs façons chaque recoin de ces sites de derniers repos, comme disait monsieur le curé…des colonnades de pierres pointent vers le ciel, des monuments crient la richesse et la pauvreté.
Un tel a fait inscrire contracteur sur son monument gris glacé, un autre: médecin, avocat en grosses lettres. Des rescapés des guerres mondiales affichent fièrement Ancien combattant (Pte…private ou soldat).
Je ne sais la raison pour laquelle un rigolo a fait graver en toutes lettres blanches ce cri du coeur, dans son épitaphe: Célibataire…une grimace au notaire du voisinage?
Plus poétique et arrache coeur: un petit monument montre qu’un jeune de 9 ans est décédé en 1942…49 ans plus tard, en 1991, et ce à chaque été, un membre de la dite famille fleurit ce monument du jeune noyé.
Souvenirs de marches dans des cimetières de ma Beauce natale.